LES ARTISTES 2016
Du 28 janvier au 6 mars 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru et LaGaleru des Chemins
LaGaleru dédie sa vitrine à une rencontre possible entre deux générations mises un peu à distance, en présentant «A quoi tu joues ?», une installation d’Agnès de Cayeux.
Les premières consoles et les premiers ordinateurs personnels dès le début des années 80 offraient sans doute autant de plaisir au jeune joueur de l’époque que nos écrans miniaturisés, nos consoles de poche actuels. Mario et les Invaders sont toujours présents.
Nous sommes passés d’une machine à une autre, de quelques kilos à quelques grammes. Mais les héros électroniques et les missions informatiques sont là, semblables. Et ce plaisir de jouer également.
Le projet est celui d’exposer une série de machines et de consoles capables de concentrer le regard du père et du fils, celui de la mère et de la fille sur des souvenirs de journées et de soirées d’heures passées à jouer, à combattre le dragon, à décimer l’Invader ou encore à effleurer les champignons de Mario.
Un Apple II sorti en 1979, une console Atari 2600 de 1978, un ordinateur Texas Instrument de 1992, jusqu’à la miniaturisation de nos consoles à jouer.
Ainsi, quelques joueurs des années 80 verseront leurs larmes devant leur premières machines à jouer et les plus jeunes pourront y reconnaître leur passion.
Agnès de Cayeux, artiste plasticienne, est née à Fontenay-sous-Bois en 1966.
Auteur www, elle regarde ce territoire de l’Internet depuis x années, de manière compulsive parfois. Elle télécharge, elle capte, elle copie-colle, sauvegarde et se souvient méthodiquement de ces données, les oublies parfois. Du massacre de Virginia Tech à l’Enfant du lac, elle programme des écritures à distance. Chambres érotiques et littéraires produites par Arte et déposées sur les fragments de corps de femmes auto-filmées – créature programmée, Alissa, figure charnelle et littéraire développée pour le Jeu de Paume, base de données réorganisée des Sex Offenders de Californie pour une collection POPUP du Centre National des Arts Plastiques, Agnès de Cayeux se moque bien du genre. Auteur également de quelques bouquins de papier, elle se planque sous son écran connecté, revient du Groenland version techno fibre optique. C’est un engagement.
du 10 mars au 10 avril 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru et LaGaleru des Chemins
LaGaleru se remplit d’étranges figurines, certaines empruntées à la signalétique urbaines, d’autres aux instructions des dispositifs de sécurité. Entre elles, un dialogue se crée.
L’installation Followers d’Ann Epoudry nous dit la place des règles et des codes qui régissent nos vies, qui restreignent notre spontanéité, notre liberté, qui rigidifient nos comportements.
Peut-on marcher à l’envers ? Peut-on faire un pas de côté, parfois ?
La nuit, sous l’effet de la lumière noire, Followers se transforme, prend alors une autre dimension et nous offre une nouvelle lecture.
Du 13 avril au 22 mai 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru
LaGaleru s’habille de fils et de transparence.
L’installation « Fil – trait » de l’artiste plasticienne Guacolda est un voyage dans le temps, étroitement mêlé à la contemporanéité familière du paysage urbain.
Combinant une technique ancestrale, la broderie, à un support contemporain, le papier-bulle, l’artiste « contoure » de fils de couleurs des figures reconnaissables puisées dans l’histoire de l’art et crée un monde transparent, presque invisible, pourtant infiniment présent.
Ces figures, devenues bien commun, c’est nous. L’œuvre se veut lien social et offre des images à perception immédiate pour se reconnaître, se découvrir du même monde en conservant la distance ludique du clin d’œil à l’exercice.
Toute la complexité qui est la nôtre imprègne l’œuvre de Guacolda, et nous renvoie à notre impossibilité d’être seul et notre difficulté d’être ensemble.
Quoi :
Installation « Fil – trait »
Le fil qui dessine, qui exprime, qui définit, qui brode sur cette surface perméable à la lumière, le papier-bulle, et qu’on utilise au quotidien pour « prendre soin ».
L’installation de Guacolda à LaGaleru, en faisant acte de transmission, propose le passé et le présent en suggérant au passant le temps de l’art et l’encourage à une proximité avec l’œuvre et le monde.
Qui :
Guacolda est née en 1967. Elle vit et travaille à Fontenay-sous-Bois.
Elle est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
« J’assemble, je mixe, je tresse, des figures de notre culture : madones, anges, postures de lutte, dessins animés, acteurs de cinéma, tops modèles, portraits, autoportraits, partitions, gravures, photos, toiles, affiches, vidéo, tous les médiums… Je procède à des associations qui créent des rencontres improbables.
Le trait s’apparente à une écriture à déchiffrer, à interpréter, prise en direct de notre 21eme siècle. Google memory ! »
Du 28 novembre au 10 décembre 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru des Chemins
Suite à l’explosion de la crise humanitaire liée aux différents conflits au Moyen Orient et en Afrique de l’Est, le nombre de candidats à l’exode vers l’Europe a augmenté.
La mobilisation s’organise au sommet de l’Etat depuis l’annonce par le président de la République de l’accueil de 30 000 migrants d’ici deux ans.
Le défi est de loger ces personnes de façon durable
Si le gouvernement a comme urgence première de tenir sa promesse, il doit aussi répondre à la concurrence des précarités en train de naître et ne pas délaisser les sans-abri et les personnes précaires au profit des réfugiés.
« Sans Maison – 100 Maisons » nous rappel ces problèmes de mal logement toujours d’actualité.
Et si la mobilisation pour les réfugiés permettait enfin de mettre à niveau la politique d’hébergement d’urgence.
« Folie douce Folie »
Du 29 avril au 24 mai 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru des Chemins
Ces 2 affiches dénoncent la tragédie des réfugiés victimes de naufrages de leur bateau
Virginie Gabriel est graphiste et artiste peintre. Elle vit et travaille à Ivry sur Seine.
Du 26 mai au 3 juillet 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru et LaGaleru des Chemins
Jean-Jacques Pigeon investit en bleu toute LaGaleru pour faire poindre le rêve d’Icare. Du labyrinthe au ciel bleu, l’artiste nous emmène dans un voyage symbolique et formel nous rappelant que la réalisation de nos rêves les plus intimes nous appartient.
Icare en bleu du ciel pour mieux déjouer les pièges tendus par les dieux.
Quoi :
Installation «Le rêve bleu d’Icare »
Revoir Icare à l’aire du XXI° siècle.
S’échapper, se cacher dans le bleu du ciel. Déposer les ailes de cire, construites par Dédale, trop fragiles… Construire sa propre machine volante avec d’autres moyens rudimentaires. Utiliser des matériaux existants pendant l’antiquité, de simples morceaux de bois. Faire référence aux fameuses machines de Léonard de Vinci, à celles de Panamarenko et de l’appareil à voler –Letatlin- de Vladimir Tatlin.
Qui :
Orienté délibérément du côté de l’enchantement du monde plutôt que sur l’évocation de sa déchéance, ma recherche s’appuie sur la puissance symbolique et formelle du règne végétal. Privilégiant la matérialité de la ligne naturelle (branches, brindilles, feuilles, fleurs) comme élément de dessin, il s’agit de rendre visible le trait qui trace, qui forme, qui limite, qui figure.
Le suggestif est de rigueur. La beauté « poétique » du trait, de la forme et du sens est recherchée.
Par des tracés noirs ou blancs, colorés ou nimbés de lumière artificielle, chaque réalisation, en extérieur comme en intérieur, s’inscrit dans un endroit donné, à un moment donné. Les interventions questionnent l’esprit des lieux, leur réalité, leur histoire et l’imaginaire qu’ils suscitent et peuvent donc prendre des formes, des dimensions et des couleurs variables. Fréquemment, l’histoire de l’art est convoquée par l’entremise d’œuvres citées explicitement ou implicitement. Fixés sur des murs ou bien disposées dans l’espace, de petites ou de grandes tailles, le regard du promeneur qui se déplace est sollicité, les figures se forment et se déforment au gré de son déplacement, de son rapprochement ou de son éloignement. Les œuvres sont éphémères ou bien pérennes en fonction des demandes et des contraintes imposées. De même, les éléments utilisés peuvent être naturels ou artificiels (moulages), mais toujours peints.
Entre nature et culture, réel et artifice, figure et abstraction, ostentation et discrétion, je tente à l’aide de simples traits végétals de ré-enchanter le monde, un rêve.
Du 6 juillet au 7 septembre 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru et LaGaleru des Chemins
Partir en vacances, c’est partir avec soi-même quelque part.
C’est un moment d’aventure et de découverte qui maintient toutefois l’idée du ressourcement et du laisser vivre.
Participer à la transhumance estivale n’est pourtant pas accessible à tous. Rêver c’est déjà partir.
L’installation «Songe d’été», de l’artiste plasticien Frédéric Lemoine, est une invitation à se mettre en vacance,
à rêver de voyage, à rêver des mois d’été, à rêver d’océans, de paysages, à rêver de faire ses valises…pour mettre de côté les contraintes extérieures du quotidien.
LaGaleru se transforme en «une sensation de farniente à la plage », fruit de l’inconscient collectif.
Dans cette période estivale, capturé dans la chaleur, rien ne peut briser ce songe d’été.
Quoi:
Partir en vacances, c’est partir avec soi-même quelque part.
C’est un moment d’aventure et de découverte qui maintient toutefois l’idée du ressourcement et du laisser vivre. Participer à la transhumance estivale n’est pourtant pas accessible à tous.
Peu importe ses moyens, son milieu social, ses revenus, sa chance, son mode de vie, pour s’offrir un temps de vacance. Se mettre en parenthèse de toutes ces choses inutiles dont on se charge à longueur d’année, des contraintes extérieures du quotidien, des pensées inutiles et sclérosantes qui empêchent de rentrer en contact avec soi-même.
L’importance attribuée au tourisme, le temps libre transformé en temps économique, les vacances comme parenthèses dans un temps de travail parfois excessif… Cela nous interroge sur la répartition du temps dédié à l’avoir par rapport à celui qui concerne l’être.
Bouée, seau, pelle, serviette, sac de plage…LaGaleru se transforme en «une sensation de farniente à la plage», fruit de l’inconscient collectif.
Dans cette période estivale, capturé dans la chaleur, rien ne peut briser ce songe d’été.
Les vacances idéales, c’est avant tout un état d’esprit différent de celui du travail. C’est cela le vrai changement.
Avons-nous le temps suffisant pour régénérer notre être profond.
Etre en vacances ou en vacance pour se consacrer à la méditation, à l’épanouissement de l’esprit, au fait de se retrouver soi-même ?
Qui :
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris avec félicitations du Jury, Frédéric Lemoine, né en 1963, vit et travaille à Ivry-sur-Seine.
Artiste plasticien, sa démarche artistique est Inspirée par les mots qui s’envolent, s’accrochent aux branches et résonnent pour qui veut les entendre. Il parcourt les rues, les bois, les parcs et les jardins à la recherche de ces témoins d’instants de pensées de ces contemporains.
Particulièrement attentif aux propriétés premières des matériaux naturels et protecteurs qu’il utilise, comme l’ardoise, le zinc, le plomb, le bois, la peinture à l’encaustique…, l’artiste les découpe, les modèle, les cisèle, les assemble pour créer des formes abstraites à résonances végétales.
Son travail se concrétise sous forme d’installations, de tableaux, sculptures, mobiles, art tactile et land Art …
Du 12 septembre au 26 novembre 2016
Installation visible 24h / 24 et 7j /7
A LaGaleru et LaGaleru des Chemins
« carte blanche » à des étudiants en BTS Design Graphique de l’Ecole Estienne de Paris.
Manon Carrour, Mathilde Courtès, Emilie Leprêtre, Grégoire Ormières, Alice Sanz
« Nous vivons dans une société qui, au fil des années, nous instaure des codes qui sont devenus des habitudes de vie. Elle nous amène à construire un personnage, à masquer nos travers derrière une façade, un reflet lisse le temps d’une journée. Reflet qu’il faut maîtriser, contrôler, vérifier sans cesse. A contrario, sans une lumière pour nous éclairer, nous redevenons nous-même la nuit venue. À l’opposé de notre personnage, nous sommes seuls sans rien pour nous déguiser. »
LaGaleru devient, le temps de quelques semaines, à la fois témoin et acteur de ce phénomène. Le jour, elle nous permet de contrôler notre personnage, puis, à la nuit tombée, elle dénonce ce que nous avons du mal à cacher : le vide, l’absence.
« Rien » est un projet interactif à LaGaleru et LaGaleru des Chemin