LES ARTISTES 2017

LaGaleru, LaGaleru des Chemins, LaGaleru Hors les Murs : Trois dispositifs municipaux atypiques d’exposition artistique rattachés à la Direction des Affaires Culturelles de la ville de Fontenay-sous-Bois dans le Val de Marne.

Du 22 janvier au 5 mars 2018

LaGaleru se pare de mille feux et vous entraine dans un univers Festif, Lumineux et Joyeux.

L’installation SpaceCircus d’Angèle Riguidel vous fait oublier la réalité en vous plongeant dans d’autres dimensions, dans votre propre temps, dans votre enfance à travers ces objets que vous connaissez certainement.

Plongez, Etourdissez-vous au son de la fête, Emerveillez-vous de tous ces tours…

Et après ? Après l’enfance, après la fête…

Est-ce ce monde que nous attendions? Est-ce la vie dont nous rêvions? Est-ce à cette société que nous aspirions?

Allez encore un tour!!!

Du 07 décembre 2016 au 25 janvier 2017

Installation visible 24h / 24 et 7j /7

L’installation SpaceCircus invite au voyage, dans l’espace et le temps.

À travers des objets reconnaissables, le spectateur replonge dans ses souvenirs d’enfance.

Il retrouve ces univers de cirques, de science-fiction, de jeux et de fête foraine qui font rêver.

Dans cette société désenchantée, envie d’autre chose, envie d’y croire, malgré tout.

Angèle Riguidel collecte, stocke, démonte, recycle, détourne et assemble les objets les plus divers pour leur donner une seconde vie, une dernière chance…

Chaque pièce est analysée pour lui trouver la meilleure remise en valeur possible, seule ou en combinaison avec d’autres. L’artiste les traite comme les éléments d’un puzzle dont l’image finale fluctue au fil des trouvailles et des associations d’idées et de formes. Des lumières peuvent y être intégrées pour leur (re)donner une âme et les faire entrer dans le domaine de l’insolite et de la magie. Ainsi recyclés, ces rebuts condamnés à l’oubli racontent une autre histoire, sans rapport avec leur vocation originelle.

 

Née en 1970 à Lisieux, titulaire du Bac arts appliqués et BTS stylisme, elle a parallèlement suivi des cours de sculpture, de peinture et de gravure.

Depuis 2001 elle démonte, recycle, détourne, assemble… dans un but lumineux: donner une autre vie, une dernière chance à tous ces objets qui sont souvent jetés, délaissés, qui n’ont plus leur place dans notre société.

Elle a une approche matérialiste, certainement, dans une société qui consomme trop et trop vite, mais elle a aussi un lien affectif avec tous ces objets qui nous ont aidés et accompagnés tout au long de notre vie. Sa démarche constitue aussi une tentative de retenir ce temps qui passe trop vite. Elle crée une cohérence entre sa nature humaine conservatrice et bordélique avec une activité constructive et créative, sensible aux problèmes d’énergie et de société.

A LaGaleru et LaGaleru des Chemins

L’écrin de LaGaleru se transforme et se pare d’une membrane légère, transparente et miroir créant un lien entre illusion et double.L’artiste plasticien Ridha Dhib tresse le vide et la lumière. Il génère de discrètes zones d’indiscernabilité : voiler / dévoiler, séduire / mettre à distance, absorber /… Son installation montre que la structure fondamentale de l’illusion n’est autre que la structure paradoxale du double, qui implique en elle-même un autre paradoxe : d’être à la fois elle-même et l’autre.L’être humain manifeste une tolérance toute relative à l’égard du réel, tolérance conditionnelle et provisoire pouvant être suspendue n’importe quand. Ce qui est exposé ne renvoient pas à l’intérieur du lieu, mais à la propre extériorité du spectateur à l’image miroitante.Dans un monde trouble, comment faire face à un catalyseur d’illusions ?

Du 30 janvier au 18 mars 2017

Installation visible 24h / 24 et 7j /7

A LaGaleru et LaGaleru des Chemins

Le 27 mars au 13 mai

du 22 mai au 1er juillet 2017

LaGaleru joue double-jeu. Vitrine d’art contemporain elle devient parodie de vitrine de magasins de luxe. L’installation LUX présente, jusqu’à l’absurde, des objets détournés, déviés de l’utile, pervertissant les normes esthétiques imposées par l’industrie du design et du consumérisme. En posant un regard détaché, Louise Gügi interroge le statut des objets qui nous entourent et l’usage que nous en faisons. Elle remet en question leur valeur utilitaire, marchande, symbolique, politique et poétique et engage une réflexion presque anthropologique sur leur origine et la volonté qui les a fait naitre. Plus qu’une critique de la société de consommation, l’installation LUX s’attache à un questionnement de l’objet comme outil de confort, bien marchand, symbole culturel, support de mémoire, esquissant ainsi le portrait d’objets dont l’identité nous échappe.

Quoi :

Installation “ LUX ” Le projet LUX se place en parodie des vitrines de magasin de luxe. Le contre-pied choisis par Louise Gügi est l’exubérance des formes mal faites. Où règnent les codes esthétiques de la perfection formelle, elle préfère les excès et les raccourcis d’une forme efficace et bricolée. Au premier regard, le spectateur est attiré par la lumière et le mouvement des surfaces lumineuses. La première impression de séduction laisse place à une observation plus fine des détails formels. C’est là que le spectateur aperçoit des formes plus ou moins séduisantes ou dérangeantes. Sans savoir si on est attiré ou repoussé par ces formes, elles nous invitent à questionner les codes esthétiques des objets que nous produisons. Avec un regard critique sur notre environnement à travers la création artistique, Louise Gügi prolonge sa réflexion sur la dépense et le luxe, en dessinant les contours d’une forme expiatoire, détonante, sale et dérangeante, où chaque élément n’est que l’expression fastueuse d’une énergie de gaspillage.

Qui :

Louise Gügi, Née en 1986. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (2014), de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen (2009). Entre 2009 et 2010, elle participe aux ateliers art in public space (AEsp) à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Son travail est d’abord intuitif, conduit vers la découverte de matériaux inconnu, inventé, ou alors banal. L’artiste analyse ensuite ces objets ou ces matières, en observant leur contexte de fabrication et leur portée idéologique, afin de les détourner et de créer un contraste formel avec l’objet d’origine. L’artiste met alors en scène des objets et des matières : Louise Gügi  étudie les formes et l’idéal qu’elles suggèrent, qu’elles réveillent. Dans ce but, elle provoque un face à face des contradictions d’un langage institué et son pouvoir. L’artiste réunit subtilement les trois niveaux de lecture — la pensée, l’imagination, et l’affect — qui agissent sur la qualité de notre interprétation et son effet de vérité.

Du 5 juillet au 9 septembre 2017

Installation visible 24h / 24 et 7j /7

A LaGaleru et LaGaleru des Chemins

Cet été LaGaleru est lumière et ombre. L’installation de l’artiste Pierre Cendres est une révolution. Révolution est à prendre dans les deux sens du mot : rotation complète d’un astre et bouleversement important dans les structures sociales humaines. Peut-on voir et établir des liens entre universel et individuel ? Peut-on rétablir le lien entre l’être humain et la nature ? L’expérience proposée ici n’est pas celle où les objets sont fixes et doivent être regardés frontalement. L’installation est un cadre dans lequel l’attention du spectateur, lui-même en mouvement, est portée sur les transmutations de la réalité. LaGaleru devient une architecture abritant la lumière, un hommage au soleil, moteur de toute vie sur terre, force créatrice, origine de l’humanité et précédent toute structure sociale. L’ombre portée, partie fondamentale dans la composition de l’ensemble, joue un rôle aussi important que les formes et les couleurs. Ce jeu subtil de l’ombre et de la lumière est l’aspiration d’une œuvre qui se veut toujours en mouvement, en révolution perpétuelle, qui met en évidence « la fluidité universelle de la réalité ».

Quoi :

Installation   “ Révolution ”de Pierre Cendres Révolution est une recherche composée des formes géométriques et de matières naturelles, ses dimensions et le positionnement de tous les éléments ont été calculés selon une journée spécifique de l’année dans le but de trouver des alignements et des « positions clés ». Des moments précis où l’installation se lit et se clarifie, où l’ensemble fait sens et le temps s’arrête. Dans l’intervalle de ces « positions clés », des compositions aléatoires et fluides faites des superpositions d’ombres colorées projetées épousent l’architecture de LaGaleru. On pourra interpréter cette installation comme un œil géant qui regarde un soleil et une planète verte. L’oeil est composé d’un cercle doré, l’iris, peint sur les murs et d’un ballon, la pupille, pris entre la vitre et le mur du fond. Le cercle doré recouvre indistinctement la façade extérieure et le pan de mur du fond. Pour apercevoir l’œil, il faut se positionner dans un point précis du trottoir, où le ballon est visible dans le centre du cercle. Ce travail avec la perspective et la projection est là pour nous rendre conscient des mécanismes de la vision. Cette réflexion sur notre vision par la vision, n’est autre chose que la conscience qui prend conscience d’elle-même. Le triangle rouge collé sur la façade est à la fois la représentation d’un cône de vision et d’un couteau menacent l’œil. Sur le triangle rouge se pose une planète verte en équilibre matérialisée par un kokedama (une sphère de mousse végétale plantée), ce petit globe vert suspendu est là pour nous alerter de la fragilité de notre planète. Le kokedama doit être arrosé régulièrement, cette action demande un engagement de la part de l’artiste, un geste de manutention devenu performance parce que visible à travers la vitrine de laGaleru. L’espace devient un bocal, une serre, une copie de notre écosystème. Le moindre manquement dans l’arrosage sera fatal au kokedama, dans ce cas aussi un message sera passé au spectateur attentif. Par le vide circulaire situé dans la base du triangle rouge on perçoit un cercle peint en doré, un soleil qui s’illumine quand la lumière du jour rebondit. La mise en relation de la planète verte et du cercle doré se fait à un moment précis, une position clé, quand l’ombre du kokedama se centre parfaitement dans le cercle. Cette éclipse en miniature, vue de loin, forme un autre œil qui, avec l’œil géant, compose un regard fugace observant le passant. Ou ne serait-ce pas plutôt un œil scrutant un autre œil ? Un rôle crucial a été octroyé au symbolisme des couleurs, qui se définit d’abord comme un fait de société. Il est donné au rouge en forme de triangle le rôle de la dominante, qui recouvre la quasi-totalité de la façade, selon laquelle les autres couleurs se réfèrent. L’emploi des couleurs fait référence dans le cas du rouge au danger, à la révolution contre toutes les tyrannies, le vert du kokedama est synonyme d’écologie, le jaune le soleil, et le noir brillant du ballon, le noir fertile (en latin le niger). Le travail de la lumière et de l’ombre, des formes et de leur position, récrée une sorte de cadran solaire, qui n’est au final qu’une ode au temps. Pas seulement au temps linéaire et mesurable mais à la nature plus mystérieuse du temps inscrite sous la surface de toutes choses. Révolution est en même temps une paire d’yeux, un système solaire, une serre, un cadran solaire, une réflexion sur la nature du monde, sur l’aspect des choses. Une création qui cherche une vérité toujours renouvelée des liens entre le Cosmos, l’écologie et l’homme, qui forge la mise en scène de l’impermanence présente dans la Nature et dans la nature profonde de l’homme. Quel est le lien entre l’homme et la nature avant la société ? Cette installation s’appuie sur deux voies : l’astronomie et l’écologie. L’astronomie décrit la « belle histoire », le passé commun de l’Univers et de l’humanité ; l’écologie est une science de l’action présente et de son impact dans l’avenir. En laissant place aux mouvements fondamentaux de la nature tels que le Soleil, tous les éléments entreront en résonance et feront profiter le passant d’un bref instant d’harmonie, source de la véritable révolution. Nous vivons un moment de crise mais, à l’intérieur du grand mouvement du devenir universel !

Qui :

Pierre Cendres est un des pseudonymes de Pedro Rodrigues. Il est né à Lisbonne, il vit et travaille à Paris. Depuis 2016 il œuvre dans son atelier à Montreuil. Il a été lauréat du programme Hors les murs de l’Institut Français 2015. Il a collaboré avec les Ateliers Jean Nouvel pendant 7 ans. Depuis 2010 il travaille avec des médias aussi divers que la vidéo, la photographie, le dessin et la peinture. La science et l’architecture sont les deux pôles autour desquels son travail se construit.

Du 16 septembre au 5 novembre 2017

Pour partager la programmation artistique de LaGaleru au Val de Fontenay et agrémenter le temps de passage des usagers, LaGaleru / Hors-les-murs s’installe sous le pont de l’A86 en présentant le projet «Ici & Maintenant» du photographe fontenaysien Dominique Cartelier.

Collées sur les murs, en affiches grands formats, ses photographies artistiques parlent de relation humaine, de relation environnementale.

En associant des paysages fontenaysiens à des portraits d’adolescents, Dominique Cartelier fixe une présence, une vérité du réel qui s’offre à nos yeux, entre adolescence et monde adulte il observe ce moment où l’individu émerge seul face à ses choix à venir…

Où :

Installation située sur les murs sous le pont de l’A86, avenue Louison Bodet, côté piéton.au Val de Fontenay.

Quand :

Dès le 28 septembre 2017 jusqu’à disparition « naturelle » des affiches.

Installation visible 24h / 24 et 7j /7

Quoi :

LaGaleru / Hors-les-murs, pour sa première initiative, a choisi le lieu de passage pour piétons entre la nouvelle zone d’activité (Axa, Société Générale…) et le RER Val de Fontenay, bordé par la D143.

La traversée sous le pont de l’A86 est un environnement bruyant aux heures de pointe, triste et à l’ambiance sombre et donc idéal pour présenter le projet « Ici & Maintenant » du photographe Dominique Cartelier.

Pour partager la programmation artistique de LaGaleru et agrémenter la traversée sous le pont, commande a été faite au photographe fontenaysien Dominique Cartelier  pour travailler en lien avec cet environnement particulier.

Tirées sur affiche, au grain reprenant celui des polaroids, 20 photographies associent portraits d’adolescents, tous issus des classes Art-Vidéo  de l’Ecole d’Arts de Fontenay-sous-Bois à des paysages urbains de la même ville. Cette série photographique conceptualise l’idée du temps,  du passage, du changement qui existe tant au niveau humain qu’au niveau environnemental.

Collées à même le mur, ces photographies accompagneront les passants dans leur quotidien jusqu’à disparition « naturelle » des affiches.

Qui :

Dominique Cartelier. Né en 1958, il vit et travaille à Fontenay-sous-Bois.

Il enseigne la photographie et le cinéma depuis 1986 et poursuit parallèlement ses travaux personnels qui ont fait l’objet d’exposition, de commandes et d’acquisitions.

Passionné par l’histoire du cinéma, ses portraits ont souvent exploré ce lieu frontière entre image fixe et image mouvement.

Comme paysagiste, il s’attache intimement aux territoires qu’il traverse. Ses paysages voyagés nous livrent un état des lieux où l’impression subjective se conjugue au simple constat, paysages habités, ils s’inscrivent dans la réalité des territoires.

Depuis 1996, il réalise des vidéos documentaires, récits de vie et paysages s’y dessinent…

En résidence depuis 2007 au CAPAS de Fresnes (94), création de la série « Dernières Séances », suite photographique regroupant portraits et paysages, anatomie d’un lieu avant sa démolition programmée…

Création « Suite de portraits » réalisée en compagnie de lycéens ou étudiants volontaires, dressant le portrait d’une époque à travers une population particulière, « les jeunes ».

du 20 novembre 2017 au 5 janvier 2018

Entre art contemporain et street’art, Byshoo puise son inspiration dans les diverses formes d’expressions populaires glanées dans son quotidien et au cours de ses nombreux voyages. Il traite des thématiques actuelles d’un point de vue symbolique, superposant à la réalité de notre société une dimension poétique.
Formé et nourri par les métiers de la communication, il est aux premières loges d’un monde agressif et mutant qu’il rêve en délires kaléidoscopiques.
Dans un décor onirique, il dépeint notre société de consommation au bord du chaos et la naïveté délirante de l’enfant qui sommeille en chacun de nous.

Avec son projet « Display! » en alliant les codes des médias de masse et de la publicité, Byshoo se veut plus engagé et dénonce ouvertement ce matraquage médiatique visant à hypnotiser une population lobotomisée et à un consumérisme exacerbé de produits loin d’être sans danger.
Sa technique mixe la peinture au volume en passant par des superpositions de couches graphiques et colorées et témoigne de l’accumulation d’informations de notre quotidien marqueté…

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